Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie du petit Korrigan
22 mars 2009

UN DIMANCHE HORS DU TEMPS

Ce matin je me réveille et j'ai les jambes lourdes, la cheville droite qui me tiraille, je me sent las et fatigué.

Cela doit venir de la course d'orientation nocturne, parcours long (25 km à l'azimut, donc beaucoup plus pour nous), de hier soir. Départ en milieu d' après midi, après la victoire du quinze de France sur les italiens, pour Le Raincy, afin de rejoindre mon co équiper du jour, Greg. Il ne faut pas traîner, il fait un grand soleil et tous les parisiens sont sortis pour se promener, il y a du monde sur la route d'après "sytadin" (site d'information sur le trafic routier en région parisienne). Un plat de spaghetti promptement avalé, en route pour Sucé en Brie, dans le sud de la région parisienne, pour le départ de la course. Nous arrivons à l'heure, récupérons nos numéros (le 158) et les deux doigts (puce électronique servant à valider les balises). Le stress commence à grandir, le départ approche, la température se rafraichie. A 19 heures précise nous partons, sans la carte, qui nous sera donnée qu' au bout de 2 interminables kilomètres. C'est une course aux points, nous avons 4 heures pour trouver un maximum de balises. Il y en a 40 au total.

Nous arrivons à l'orée du bois, les organisateurs nous remettent la carte, et nous nous installons quelques seconde pour tracer notre parcours et prendre quelques options. C'est parti !!!

Le sous bois est sec, bonne nouvelle, nous ne rentrerons pas trop crotés. Première balise, on y va, on fonce, tout à l'azimut pour gagner du temps. Tout s'enchaine bien, on ne jardine pas trop (dans le jargon, on ne cherche pas trop les balises, on arrive directement dessus grâce à une bonne orientation). Déjà une heure de course (donc 10 minutes pour rejoindre la carte), et pas loin de 15 balises découvertes. On s'hydrate bien, la nuit commence à devenir bien noire, les lampes chauffent.

A force de coupé à l'azimut, de traverser le sous bois hors des sentiers, les jambes commencent à devenir lourdes, et le froid et l'humidité tombent. On enchaîne bien, on va chercher la numéro 38 qui est perdue toute au fond de la forêt. Ca continue, toujours dans les fougères, qui nous ralentissent et retardent beaucoup.

Au bout de 2 heures 30, ils nous restent que 5 balises à trouver, ça sent bon, on va finir dans les temps, pour assurer, on prend les chemins, on evite de couper à l'azimut, puis pour les dernières on prend les chemins, pour se reposer un peu, la fatigue devient intense. des crampes arrivent, chaque franchissement de fossé porvoquent des grimaces, on chute chacun une fois par manque de lucidité, les jambes se lèvent moins haut dans les fougères et on ralenti encore. Enfin la dernière balise. 3 heures pile de course, aller, il faut rallier le gymnase maintenant, retour au combien long, on pinte à l'arrivée, c'est fini, 3 heures 15 de course, youpi !!!

Plus de ravitaillement dans les sacs, les camels bags vides, fallait pas que ça dure plus longtemps.

On donne les doigts au pointage, vérification par l'ordinateur, ils nous manquent une balise, le pointage n'a pas fonctionner, c'est la balisenuméro 57. Déception parce que nous sommes arrivée troisième. Nous allons nous restaurer et nous doucher, retour de la douche, les organisateurs l'appellent pour le podium.

La déception fait place à la joie, nous sommes quand même troisième, dèrriere deux équipes de KADORE, qui sont devant nous même si la balise 57 avait été validée.

Bilan, on est très content, et très fatigué.
Vivement la prochaine.

Aller encore deux semaines de travail, et c'est les zones...

Publicité
Publicité
Commentaires
La vie du petit Korrigan
Publicité
Albums Photos
Archives
Publicité